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Comment éviter les perturbateurs endocriniens alimentaires pour limiter les risques sur la fertilité et la grossesse ?

Imaginez que vous êtes dans votre cuisine, et vous voulez préparer des délicieuses pommes de terre sautées.

Alors vous sortez votre super poêle « Tefal » pour vous assurer qu’elles ne colleront pas.

Pendant la cuisson, vous les remuez de temps en temps avec votre spatule en plastique qui vous sert depuis des années.

Vous les dégustez, mais il en reste un peu. Pour ne pas gaspiller, vous les conserver dans une boîte en plastique.

En un 1 seul repas, vous avez donc été potentiellement exposée à 3 sources de perturbateurs endocriniens : la poêle anti-adhésive, la spatule en plastique, et la boîte en plastique.

Inquiétant ?

Faisons donc le point ensemble sur les perturbateurs endocriniens pendant la grossesse, mais aussi en dehors.

Ce que vous allez apprendre aujourd’hui :
• Ce que sont réellement les perturbateurs endocriniens
• Où est-ce qu’ils se cachent en cuisine
• Les risques des perturbateurs endocriniens sur la grossesse, et la santé de manière générale
• Différentes astuces pour les éviter en cuisine

Les perturbateurs endocriniens, c'est quoi ?

Ce sont des composés présents dans notre environnement. Leur particularité est qu’ils ont un effet sur une ou plusieurs hormones.

• Soit en se comportant de la même manière, donc en les imitant
• Soit en augmentant ou en baissant leur production, leur transport ou leur régulation
• Soit en bloquant leur action

Attention : Vous pensez peut-être que ce sont des molécules chimiques synthétisés en laboratoire ? Eh bien pas forcément. Ils existent des perturbateurs endocriniens totalement naturels.

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Où sont-ils en cuisine ?

Dans la vaisselle, les ustensiles, les emballages
Les couverts, les assiettes, les louches, les spatules, les poêles, les moules à cake, films étirables, boîtes, bouteilles, etc. composés de ces matières :

• En plastique avec les pictogrammes triangles 1, 3, 6 et 7 sur leur emballage
• En silicone
• En aluminium
• Avec un traitement antiadhésif

 

Dans les aliments

• Dans certains végétaux comme le soja
• Dans les poissons pollués : lotte-baudroie, loup-bar, bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon, anguille, barbeau, brème, carpe, silure, espadon, marlin, siki, lamproie, requin
• Dans les produits ultra-transformés à cause de certains additifs
• Dans les aliments moisis (pas les aliments normalement moisis comme le roquefort hein, mais les aliments qui ont moisi de manière non-volontaire)

 

Dans les produits ménagers
• Certains désinfectants
• Certains liquides lave-vaisselle
• Certains produits multi-usages
etc.

Voici les pictogrammes des plastiques que vous trouverez sur les emballages.

Quels sont les risques des perturbateurs endocriniens sur la grossesse et la santé en général ?

Voici une liste non-exhaustive des risques suspectés ou confirmés des perturbateurs endocriniens pendant la grossesse, ou non :
 
• Baisse de la fertilité féminine et masculine
• Malformations congénitales
• Troubles du neurodéveloppement : autisme, TDAH, retard mental…
• Maladies neurodégénératives : Alzheimer, Parkinson
• Cancers hormonodépendants : ovaires, testicules, prostate, sein
• Baisse de l’immunité
• Asthme
• Puberté précoce
• Obésité
• Diabète de type 2
• Hypertension artérielle
• Hypothyroïdie/Hyperthyroïdie
• Endométriose
• Syndrome des Ovaires Polykystiques
 
Bon ça y est, là on arrive au stade où vous êtes très inquiète. Parce qu’il y en a partout. Parce que vous avez l’impression qu’on nous empoisonne.
 
Mais prenons un peu de recul :
 
– Certaines molécules sont maintenant interdites dans la composition des poêles ou des emballages par exemple. Finalement, on est quand même moins exposés aux perturbateurs endocriniens alimentaires à l’heure actuelle, que dans les années 2000 par exemple.
 
– Les perturbateurs endocriniens peuvent être utiles. Le Tamoxifène permet par exemple de traiter certains cancers du sein.
 
– Avec quelques adaptations, on peut limiter de manière importante son exposition à ceux suspectés d’être dangereux.
 
Et c’est justement ce dernier point que l’on va voir maintenant ! 😉

Comment les éviter dans la cuisine ?

• Favorisez certaines matières : l’inox, le verre, la porcelaine, le bois, le carton et éventuellement les plastiques avec les pictogrammes triangle 2, 4 ou 5 uniquement.
 
• Utilisez du papier cuisson plutôt que de l’aluminium au contact des aliments.
 
• Utilisez des bee wraps au contact des aliments à la place du film alimentaire.
 
• Consommez modérément des poissons moyennement pollués : lotte-baudroie, loup-bar, bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon.
 
• Consommez rarement des poissons très pollués : anguille, barbeau, brème, carpe, silure, espadon, marlin, siki, lamproie, requin.
 
• Ne consommez pas des produits mous qui ont moisi. Les moisissures produisent des toxines qui se diffusent dans tout le produit. Si vous enlevez juste la couche de moisissure dans votre pot de confiture, ça ne sert pas à grand chose !
 
• Si un produit dur a moisi (type fromage à pâte dure), vous pouvez le consommer en enlevant la moisissure, mais en veillant à enlever un rayon de 2 cm autour.
 
• Consommez maximum 1 produit à base de soja par jour (1 yaourt, ou 100 g de tofu, ou 1 petit verre de lait de soja,…).
 
• Favorisez le fait-maison et les produits de saison, et si possible les fruits et légumes en agriculture biologique ou en agriculture raisonnée.
 
• Favorisez les produits de nettoyage écologiques labellisés.

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Pour conclure

Maintenant, vous connaissez les risques des perturbateurs endocriniens en cuisine, mais vous savez également comment les éviter.
 
Il ne vous reste plus qu’à identifier ce que vous pouvez améliorer, et à passer à l’action !

Une question à me poser ? Vous pouvez me contacter ici. 

Je suis Aurélie, diététicienne nutritionniste diplômée par l’État.

J’ai vous partage ici différentes ressources en nutrition pour optimiser sa fertilité, sa grossesse et son post-partum avec l’alimentation. Le tout avec des conseils fiables et efficaces, bien loin des régimes et frustrations ! 

Je fais en sorte que toutes ces ressources soient qualitatives et basées sur les preuves scientifiques et les recommandations officielles. Fiabilité assurée !

Envie d’en savoir plus sur moi ? Vous pouvez cliquer ici.

Sources de l’article (lisez-les et faites-vous votre avis !) :

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/articles/que-sont-les-perturbateurs-endocriniens

https://www.cancer-environnement.fr/fiches/expositions-environnementales/perturbateurs-endocriniens/

https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Facteurs-de-risque-et-de-protection/Environnement/Perturbateurs-endocriniens

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/system/files/2021-07/Guide_Info_Perturbateurs_Endocriniens_Medecins_2021.pdf

https://www.inserm.fr/dossier/perturbateurs-endocriniens/